Si l’on mesure le degré d’excitation à la veille d’un évènement au nombre d’heure dormies, avec deux petites heures de sommeil effectives, je devais être sacrément excitée. Comme une enfant la veille de Noël, la veille du départ en vacances à la mer ou la veille de la rentrée.
La sonnerie du réveil programmée à 4 h 45 sonne le début d’un long, rude mais beau week-end de 5 jours….. Non cinq jours ça n’est pas une petite semaine….
Après quelques tergiversations sur des questions qui auraient dû être réglées la veille (le poids et contenu de la valise, ce genre de petite choses anodines !), un oubli qui vous fait remonter les 4 étages de votre immeuble, pas de places pour se garer, je suis montée juste à temps dans le train direction Paris-Montparnasse. Je vous passe l’épisode amende dans le train pour oubli de la carte de réduction, de toute façon rien ne pouvait à ce moment là perturber mon week-end !
3 h30 plus tard je rejoins la porte de Bercy où Alice devait me récupérer à 10 h….. On avait oublié de se mettre d’accord sur l’heure à
adopter, heure d’été ou
heure d’hiver………….
Après quelques errances téléphoniques : t’es où ? Je suis sur le boulevard de Bercy, ah moi près de la gare de Bercy, ok j’arrive. T’es où je te vois pas ?
Devant un pont… un pont ?? Ah attends, je passe sur un pont. Non ! Moi je suis dessous à l’angle du mur de pierre ! Bon je fais demi-tour……. Par rapport au
camion rouge que je vois t’es où ? Ah je te vois ! Moi pas t’es où ? Derrière toi de l’autre côté ! Mais qu’est-ce que tu fous de l’autre côté ? …
Le temps de bloquer deux ou trois voitures au feu en essayant de faire rentrer ma valise,
la tente et moi-même dans la voiture, nous voilà parties direction
l’Est, direction Belfort !!
Pourquoi Belfort un jeudi d’octobre glacial ? Pour la master class que donne Robin à la maison du peuple. Un moment que l’on attend et imagine depuis des
mois !! Cette fois on y est ! Ou presque….. Un GPSça peutvous perdre,
même surl’autoroute…… Inutile de préciser que le live tourne, assez fort pour que l’on chante et crie toutes les deux en s’entendant à peine….
La dernière heure de trajet est passée à finir de coller le book que l’on doit offrir à Robin (en plus du vrai cadeau).
Opération 1 : perforer sans repère les 25 pages au même endroit au millimètre prêt, opération 2 : coller les pages 2 par 2 puis 4 par 4 ainsi de suite jusqu’à
avoir un bon gros livre de 3 cm d’épaisseur. Faut imaginer la situation : Alice qui conduit à 140 (hum hum) en essayant d’éviter d’éventuels trous ou bosses,
en tentant de doubler tout en douceur pour ne pas que je dérape…Moi à coté, les photos sur un genou, la perforeuse sur l’autre, le bâton de colle Huhu stick
dans la bouche… C’était périlleux mais drôle. Le résultat est nickel.
17 h on arrive enfin à Belfort où l’on retrouve et rencontre enfin en vrai
Etienne un fan de Rod Stewart aussi excité que nous, non bon d’accord, peut-être
pas autant…………. Sandrine la responsable de la master class nous informe que les portes de la salle ouvriront d’ici 20 mn, que Robin est là et qu’elle ne sait pas ce qu’il lui a
mis dans sa vodka mais elle a chaud et se sent comme hésitante dirons-nous… Robin, vodka, 20 mn… la pression monte d’un cran.Je ne vais pas vous décrire toute la master class vous vous en cognez un peu... Mais juste vous dire que Robin nous a offert plus de 2 h hors du temps…
Comment il est Robin quand il n’est pas sur scène avec Johnny ? Il est simple, modeste. Il est généreux tant dans ses réponses aux questions que dans l’heure de jeu qu’il a proposée, il est d’une rare gentillesse, il est irrésistiblement drôle… Ca faisait plaisir de le voir parler et parler lui qui dans les interviews
est peu bavard, de le voir plaisanter et chambrer l’auditoire lui qui paraît (pour ceux qui ne font pas l’effort d’aller voir plus loin que ça) froid sur scène, de le
voir ému d’être là lui qui a connu toutes les scènes en Europe et aux Etats-Unis, ému et gêné de recevoir quelques petites attentions ne cessant de nous
remercier.
Exemples de sa générosité : lorsque la partie des questions posées par le public est arrivée, il a coupé le présentateur pour dire qu’à chaque fois que
quelqu’un poserait une question, il prendrait son prénom et qu’à la fin de la séance il choisirait les trois meilleures questions, le premier recevrait alors deux
places pour le concert de Johnny le lendemain, les deux autres une place chacun. Ca n’était pas prévu du tout, et il n’était pas obligé de le faire.
Autre exemple. La master class devait se diviser en 2, 1 h de question 1 h de démonstration et finir à 20 h. 19 h 30 la partie présentation n’avait toujours
pas commencé. Robin n’a jamais regardé l’heure, il a répondu à chaque demande de démonstration. Quelqu’un lui a demandé ce qu’il jouait quand il était
seul chez lui, il a répondu qu’il jouait pas mal de slide sur dobro. Lorsqu’une personne lui a demandé de faire une démo, au lieu de dire désolé je n’ai pas de
bottleneck (le tube en acier que l’on met autour du doigt) il a regardé ce qu’il y avait sur la table, pris un briquet et commencé une petite improvisation… Un
moment comme ça c’est magique. Il nous a sorti des morceaux de blues de 10 mn en totale impro.
Je n’ai aucune idée de l’heure à laquelle il a arrêté de jouer, mais il a enchainé avec une interminable séance de dédicaces et photos. Toujours avec le
sourire, sans jamais envoyer balader ceux qui arrivaient avec 7 ou 8 trucs à faire signer alors que 50 personnes attendaient encore derrière.
Avec Alice et Scotty on a attendu que les gens partent pour aller le voir. On lui a offert notre cadeau, il était tout ému, il n’arrêtait pas de dire qu’il n’en
revenait pas, qu’il ne méritait pas tout ça. Evidemment sur le moment on est restées quasi muettes !! Le stress plus la barrière de la langue, la conversation
n’a pas été des plus alambiquées………..
Après photos et dédicaces on s’est éloignées pour discuter avec les petits jeunes de notre forum présents ce soir là. Et une fois qu’il a eu fini, c’est lui qi est
revenu vers nous pour discuter, pour nous remercier encore etc. C’était extra. Surtout quand on arrive enfin à aligner un sujet un verbe et un complément….
Plus complexe que 3 mots on verra la prochaine fois… Quelques verres de vin blanc plus tard, Robin a dit au revoir de la main à tout le monde. Sauf à qui ? Hein les amis ? A qui il est venu faire la bise avec un
sourire à vous faire tomber par terre (à moins que ça ne soit le vin blanc……….) ?
Minuit a sonné l’heure de rentrer du côté de Montbéliard. Petit passage devant l’Axone histoire de repérer……..
Autant vous dire que le sommeil n’est pas venu tout de suite….. Et lorsque le réveil à sonné à 6 h on a bien senti la douleur…. Douche, empilage de plusieurs
couches de vêtement… écharpes, gants, ne manquaient plus que les caches-oreilles à poil roses…..
7 h on était devant l’Axone où une vingtaine de personnes attendaient déjà… Panique à bord… Etrangement elles s’était toutes mises sur 2 files au lieu des
4 proposées. De manière hypra intelligente (vous le verrez par la suite………….) on prend celle la plus à droite pour éviter le pilier qui bouchait l’avant-dernière… On installe les tentes de manière à finir la nuit….que l’on a jamais ou presque finie…..
Si je vous dis qu’il faisait un froid glacial ? Vous me croyez ? Le temps de discuter avec Pascal que l’on avait rencontré la veille à la master class (et qui aura
un rôle prépondérant dans la suite du récit, vous verrez) au bout de 30 mn j’étais déjà frigorifiée… Je tremblais comme jamais, mes orteils me faisaient mal,
mes doigts gelaient même au travers des gants….
J’ai bien essayé de dormir sous la tente mais en étant gelée jusqu’aux os ce fut quasi mission impossible…
Et puis vers 9 h du matin, un de nos sauveurs de la journée est arrivé…. Un des chauffeurs de la tournée que l’on avait rencontré à Bruxelles est venu nous
porter un café tout chaud…….. Et puis un deuxième vers 11 h…. Jamais, jamais je n’ai à ce point là apprécié un café !
12 h sonne l’heure de manger, histoire de revenir avant que la foule n’arrive et que l’on ne puisse plus se garer… comme d’habitude, on se force à manger……
De retour sous la tente, on entame une nouvelle tentative de sieste. Si Alice a réussi à s’endormir, moi je tourne et je vire… Je sors donner quelques coups
de fils jusqu’à que je reçoive un message d’Alice affolée… La sécurité venait de nous virer les tentes (à 14 h) expliquant que cette file était réservée aux
personnes munies d’un E-Ticket, les tickets qu’on imprime directement à la maison…
Pour vous résumer la situation : on est là à se geler depuis 7 h, on nous vire à 14 h, dans chaque file d’attente il y a désormais 100 personnes….. Je vous
laisse imaginer notre état physique et psychologique… Pour couronner le tout une bruine épaisse se met à tomber…
On tente de discuter avec la sécu, qui se détend petit à petit sans pour autant nous laisser dans la file… Pendant une heure on s’est vue rejoindre une file
déjà pleine, voire même ne pas aller au concert. J’avais tellement les nerfs après cette journée passée dans le froid, la fatigue et le sentiment d’injustice que
je n’avais plus du tout envie d’y aller… On ne se tape pas une journée d’attente pour être en fond de fosse….
La sécu de l'Axone nous laisse entendre qu’elle allait voir avec la sécu du staff mais que bon rien n’était sur….. En attendant on part marcher pour se
réchauffer un peu et évacuer l’énervement… A notre retour on croise Pascal qui nous cherchait. Il avait encore négocié avec la sécu, expliquant notre cas,
qu’on était que 10 dans cette file, tous depuis le matin (on trouvait ça bizarre aussi que personne ne
vienne dans notre file…… Pas si hypra intelligent que ça
notre choix visiblement) etc. Résultat on réintègre notre file, avec pour consigne d’interdire à toute nouvelle personne de s’y mettre…. Le temps de prendre
Pascal dans nos bras on repart dans la file retrouver nos compagnons d’infortune.
Les dernières heures ont été horribles… Sans exagérer… Déjà gelées du matin la pluie nous a achevées. Une pluie fine qui s’infiltre, ce vent froid et humide….
Il était vraiment, vraiment temps que la sécu apparaisse… On reprend notre place devant la barrière, je fais fouiller mon sac en avance histoire de gagner du
temps. Les minutes semblent interminables… Le vent et la pluie nous frappent le visage… Les portes s’ouvrent enfin, le top est donné. Je passe la première, légère fouille (elle n’aura pas eu le temps de la finir en fait…) Je m’avance vers celle qui
déchire les tickets et me dirige vers l’escalier de droite désert. C’est là que le choix de file hypra intelligent fait son effet ! Toutes les autres files étaient
dirigées vers la gauche, du coup l’escalier a fait entonnoir et tout le monde s’y est agglutiné…
J’ai pris l’escalier en marchant, j’ai poussé la porte fais quelque pas, personne dans la salle ! Bon, le temps que je savoure l’instant le troupeau est arrivé en
trombe. Une petite accélération, je choisi la place. 1 mètre à droit du prompteur, proche à la fois de Johnny et de l’endroit où Robin fait ses solos avec Clint.
Je garde tant bien que mal la place à Alice qui arrive juste avant que je ne me fasse arracher le bras…
Cette fois-ci on y est, et on savoure ! L’attente passe assez vite mine de rien. Le temps de discuter avec la sécu, d’évaluer la salle qui paraît toute petite, la
lumière baisse d’intensité. Le pied du micro est installé, vrai signal de départ.
La lumière s’éteint, la batterie se met à résonner. Comme d’habitude elle prend aux tripes et l’excitation grimpe…. Le rideau tombe ou monte plutôt, les
gerbes d’étincelles jaillissent. Alors dans l’œil ça pique et dans la bouche ce n’est pas bon, je
vous le dis tout de suite des fois que vous seriez tentés d’essayer….
Les dernières étincelles retombent, Johnny est là, immobile. A première vue il semble en bien meilleure forme physique qu’à Bruxelles. Ca va se confirmer très
vite dès la première phrase.
La voix est là avec une conviction que l’on n’avait pas vue depuis longtemps. Et quand cette première phrase sort comme ça on se dit que c’est gagné. La
confirmation vient avec le « de ma gueule » final qu’il envoie comme jamais ! Regard simultané avec Alice qui disait un truc du genre : oh putain ça va être
bon ce soir.
Johnny laisse l’ovation grossir, un grand sourire sur les lèvres. Le sourire, c’est ce que je retiendrais de ce concert. Cela fait longtemps que je ne l’avais pas
vu avec ce sourire collé aux lèvres, avec ce plaisir d’être là qui se lit sur son visage, avec cette envie.
Johnny enchaine, il a de l’énergie à revendre, il cherche ses musiciens, les appelles, les pousse à donner encore plus. Sur le solo de Greg Zlap sur Gabrielle,
d’habitude il le regarde en souriant, là il l’a cherché, en lui disant allez, yeah baby. Zlap a sorti un truc ! Une note interminable, du jamais vu, jusqu’à
épuisement et asphyxie … !
Johnny est souriant comme jamais, je vous jure durant toute la première partie son sourire ne l’a pas quitté. Il était beau à voir ! J’étais heureuse de le voir
comme ça, le concert était déjà gagné… Physiquement il a fondu, rien à voir avec Bruxelles. Son visage est de nouveau fin, fini le Johnny un peu bouffi de ces
dernières semaines. Il est beau, comme au début de la tournée des stades. Sa performance physique s’en ressent. Il bouge, les épaules beaucoup mais et
c’est là que c’est magique, il nous offre à nouveau les petits déhanchés dont il a le secret.
Et puis la voix….. Pffffff…. Incroyable….. Du début à la fin une voix sublime. Là aussi on est loin de Bruxelles derniers concerts que j’avais vus. Il envoie sans
retenue, elle est puissante, claire… Plusieurs fois il m’a filé des frissons, plusieurs fois je suis restée scotchée les yeux grands ouverts.
La fin de Requiem pour un fou est magistrale. La fin de Toute la musique est…. Pfff ya pas de mots. Il nous a sorti un « blues » dantesque, je ne sais pas où il
a été le chercher. Une puissance rare, ça a explosé. Frissons dans tous les dos, les bras… Si j’avais été dans un dessin animé mes cheveux se seraient
dressés à la verticale… Il a été le chercher au fond de lui-même, puisant dans l’énergie qu’il lui restait. Il en a même eu un vertige. Putain que c’était beau et
bon…Le temps de boire un coup et c’était reparti…
Mais le plus beau des frissons fut sur Et maintenant. D’habitude il dit les « rien » dans le registre de la rage en montant progressivement en intensité. Là, il
les a dit tout doucement, avec une voix pleine de tristesse, jusqu’au dernier rien qu’il a lâché… D’une intensité incroyable, d’une rage, avec une voix sublime.
Le contraste entre ces premiers « rien » tout en émotions et ce dernier cri lâché, je vous jure j’ai eu des frissons sur les bras, dans le dos et sur les jambes !
Quand la lumière s’est rallumée je les avais encore…. J’étais complètement ailleurs. J’ai pris un aller retour de claque ce soir là… incroyable….
Voilà je ne vous ai pas raconté le concert chanson par chanson, je voulais plutôt vous transmettre mes émotions, mon ressenti sur le concert global mais
surtout sur Johnny. Un Johnny magnifique que je n’ai pas réussi à quitter des yeux. J’ai été aspirée, attirée comme un aimant par son sourire magnifique, son
bonheur, son plaisir d’être là, son envie, son énergie. Ca faisait tellement plaisir à voir… Je suis ressortie de là heureuse, et sonnée….
J’aurais pu vous raconter plein de choses, la présentation plus longue de Greg Zlap, les longues minutes où il est resté totalement bloqué sur nous,
Unchained melody sur laquelle Johnny a dirigé Amy par gestes pour la faire monter au bon moment comme un vieux professeur guidant son élève, que si Amy
a une nouvelle fois crié, Johnny l’a surpassé d’une
voix magnifique, j’aurais pu vous raconter la discussion par signes cabalistiques avec Robin lors du salut,
l’entorse que Robin s’est faite au début du concert, boitant bas jusqu’à la fin, la manière dont la salle s’est électrisée lors de la partie unplugged etc.
Mais ce qu’il faut retenir de ce concert c’est le sourire magnifique de Johnny, le plaisir, l’énergie, la voix sublime…
C’était mon plus beau concert de cette tournée… Il y en a plein qui sont superbes pour plein d’autres raisons, mais celui là, ce Montbéliard là, c’était le plus
beau Johnny……Le plus grand…
Le temps de dire au revoir à tout le monde, à nos deux gentlemen du jour, d’aller traîner à droite à gauche, nous sommes rentrées nous coucher vers 1 h 30.
Réveil positionné sur 8 h….Je crois je me souviens plus très bien…. Je sais juste que lorsque ça a sonné, si ça n’avait pas été pour aller voir François on aurait
replongé la tête sous l’oreiller………
Nous étions sensées arriver chez François pour prendre le petit déj’ vers 10 h 30. (Je devais repartir vers mon lieu de stage à 13h grand maximum).
Etrangement on est parties en retard…………………… L’heure d’arrivée n’était plus qu’11 h… puis le GPS d’Alice a profité de l’occasion d’être dans la Région de
Belfort pour nous faire visiter les petits hameaux et les petites fermes des alentours. Heure d’arrivée prévue 11H30……
Et puis…………………….. Dans notre égarement, nous sommes repassés dans Belfort, et plus précisément par un rond-point de Belfort…..
Plus précisément encore un rond-point qui donnait sur le Novotel de Belfort….. Et encore plus précisément que précisément un Novotel avec un bus devant et de l’agitation…..
Alice a tiré le frein à main, fait crisser les pneus avec la fumée et tout et tout, demi-tour en tête à queue sur 2 roues !! Nous voilà « garées » (j’insiste que l’importance des guillemets) derrière le bus.
On en sort ni une ni deux, pas besoin de manteau il fait hyper chaud dans l’Est… Robin monte dans le bus…… ! On discute 30 sc avec Uminsky, jusqu’à ce que
Robin redescende du bus et qu’on se rende compte qu’il était derrière nous, attendant sagement qu’on ait fini de papoter pour nous dire bonjour….. On a
discuté 5 mn avec lui, de sa cheville, de Bordeaux, de là où on allait après, de son cadeau, de la master class. Puis ne voulant pas abuser on lui a dit au
revoir et on l’a quitté promettant de suivre ses recommandations : faire bien attention sur la route
Avec tout ça on est arrivé à 12 h chez François…………………….. Sa petite femme avait remplacé le café-croissant par un Picon bière, un petit repas bien
agréable et une tarte aux pommes non cramée !! (Je lui ai pas dit que je préférais quand elle la faisait toute noire).
A 15 h il a fallu se résigner à partir, comme à chaque fois les heures durent quelques secondes…
Nous avons rejoint Meisenthal avec 2 h de retard pour y finir le week-end.
Retour lundi soir tard et exténuée mais des images et des souvenirs plein la tête…. Comme à chaque
fois…. Bien que ce week-end là était particulièrement magique et magnifique…
Après le poids des mots de
Marion, le choc des photos d'Alice et de PHONSIE 67 !
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